L’UNC voit le jour dans les années 1920. Son premier président est Albert Geiss originaire de Guebwiller, il est le directeur des tuileries mécaniques d’Eguisheim. Le siège du groupe du Haut-Rhin est au 26, rue Roesselmann à Colmar jusqu’en 1940.
A la fin de l’année 1940, l’UNC du Haut-Rhin doit cesser ses activités civiques et patriotiques sur un arrêté des troupes d’occupation nazies. Les archives du groupe sont saisies, le drapeau du groupe est sauvé grâce à un adhérent anonyme du l’UNC de la section de Colmar qui le cache.
Dés sa création, le groupe UNC du Haut-Rhin, sous l’égide de son président fait une vaste campagne dans le département pour l’édification dans chaque village d’un monument aux Morts. Puis sont créées les sections locales UNC. En 1939/1940, le Haut-Rhin compte 165 sections avec un effectif de 19 500 membres !
En 1929, Albert Geiss monte à Paris avec 89 Alsaciens pour demander l’attribution de la carte du combattant aux personnes des trois départements de l’Est, incorporés dans l’armée allemande en 1914/1918. Il sera entendu par le gouvernement de l’époque.
En 1938, est édité un fascicule guide pratique des Anciens Combattants en français et en allemand : « Ce que doit savoir tout Ancien Combattant, ses droits, ses devoirs ».
Durant toute la guerre, l’UNC du Haut-Rhin est en sommeil, interdite par l’occupant.
La vie reprend en 1945, Albert Geiss continue sa présidence jusqu’en 1948. Robert Mathis lui succède jusqu’en 1951. Puis André Bas jusqu’en 1967, Henri Claudel jusqu’en 1973, Paul Meyer jusqu’en 1980, Gilbert Clade-Morel jusqu’en 2000, Etienne Haffner jusqu’en 2018 et Alain Guth…
En 1955, paraît pour la première fois l’encart de la Voix du Combattant : « l’agent de liaison d’Alsace »